Dictée pour tous du jeudi 17 mars 2022
Le jeudi 17 mars 2022 une dictée, ouverte à tous, a été organisée.
À 13h45, le jeudi 17 mars 2022, une « Dictée pour tous » a été organisée.
Le principe de ce type de dictée est qu’il n’y a pas de notion de résultat/concours.
Chacun corrige son propre texte.
Ce n’est qu’un exercice pour se divertir et exercer sa mémoire.
Le personnes présentes se sont exercées sur une dictée préparée par Bernadette Marchadour, Jean-Claude Salaun et Marie Pierre Cloitre à la diction, aidés par Jacques Hennetier à la technique.
Après une auto-correction faite en commun, une série de questions portant sur de nombreux sujets divers, (culturel, géographie, sport, etc) ainsi qu’une séance de calcul mental, ont été proposées.
Le traditionnel goûter, servi sur place, a clôturé ce bel après-midi.
Remerciements aux intervenants qui, eux, ne participent pas et sont au service des participants.
Le texte de la dictée…
Une enquête policière
Un scandale inouï avait plongé la localité dans un ébahissement extrême. Pour la dixième fois, le musée situé en contre-haut de la ville avait été cambriolé ! Qui donc ici–bas s’était emparé, vers minuit sonné, du chef-d’œuvre cubiste local. La Femme aux yeux pers, qui trônait dans la galerie des portraits, où les touristes, friands d’œuvres avant-gardistes, affluaient sans cesse ?
Aussitôt sur le qui-vive, une inspectrice court-vêtue, aussi amène que sagace, s’était rendue sur les lieux. Quoiqu’elle fût novice, elle ne manquait pas de jugeote. Escortée d’une cohorte de badauds et d’un gazetier fouineur, elle avait pénétré de plain-pied dans la galerie et s’était arrêtée devant des toiles marouflées qui étaient restées suspendues.
Ayant décelé çà et là des empreintes sur un médaillier patiné et sur des aquatintes, elle s’était acharnée à les relever ; puis ses yeux s’étaient laissé, l’espace d’un instant, attirer par un cigarillo à demi consumé d’une marque uruguayenne.
Devant cet indice, elle s’était mise à échafauder de succinctes hypothèses, puis fila chez le buraliste. Cet homme disert lui confia n’avoir jamais vendu ces cigares-là qu’à un seul client : le signataire du tableau !
Quelque stupéfaite qu’elle fût, elle tint alors l’artiste en suspicion et, sûre de l’amener à résipiscence, elle se rua vers sa gentilhommière entourée de paulownia. Quelle ne fut pas sa joie quand lui apparut, posée sur un vaisselier, la fameuse toile mal empaquetée dans du kraft ! Eh bien quoi ! fit l’artiste, courroucé, ne fallait-il pas que j’achève ce tableau ?
Cette femme n’avait qu’un œil !
Date, heure et lieu :
Le jeudi 17 mars, 13h45, Espace culturel