Dictée pour tous – Mardi 14 mai 2024 – compte rendu

Par Jean-Michel NICOLAS

Les photos de la dictée du 30 janvier 2024

Le mardi 14 mai 2024 une dictée, ouverte à tous, a été organisée.

À 13h45 Il y avait une petite trentaine de présents dont, il faut le noter, des nouveaux et plutôt jeunes, parfois extérieurs à Loisirs Amitié.
C’est une très bonne nouvelle !

Le principe de ce type de dictée est qu’il n’y a pas de notion de résultat/concours.
Chacun corrige son propre texte.
Ce n’est qu’un exercice pour se divertir et exercer sa mémoire.

Le personnes présentes se sont exercés sur une dictée, plus facile cette fois-ci que la dernière, préparée par Bernadette Marchadour, Jean-Claude Salaun et Marie Pierre Cloitre à la diction, aidés par Jacques Henetier à la technique.

Après une auto-correction faite en commun, une série de questions portant sur de nombreux sujets divers (culturel, géographie, sport, etc) ainsi qu’une séance de calcul mental, a été proposée.

Le traditionnel goûter, servi sur place, clôtura ce bel après-midi.

Remerciements aux intervenants qui, eux, ne participent pas et sont au service des participants.

Le texte de la dictée du 14 mai :

LA CAMPAGNE ET SES PLAISIRS

Les citadins que nous voyons fuir les villes les fins de semaine, sommes-nous sûrs qu’ils aiment tous la campagne, qu’ils n’y vont pas d’abord chercher les plaisirs qu’ils y apportent ou qu’on organise à leur intention ?
Je crois que les gens aimant la campagne y vivent, qu’ils n’ont pas cessé d’y vivre ou qu’étant partis, ils souhaitent y retourner. On voit ainsi chaque automne, durant la quinzaine du Salon de l’Automobile, des campagnards que Paris étourdit.
Ils viennent parce que ce déplacement fait partie de leur calendrier, qu’il est le signe d’une prospérité dégourdie, de leur aisance, mais après trois jours de Paris, de Grand Palais, de bonne table et de théâtre, leurs plaisirs vacillent et ils n’ont plus qu’un désir : rentrer chez eux, retrouver leurs habitudes, leurs soirs calfeutrés, les aurores saluées du chant du coq.
Qui aime vraiment la campagne y étant né, ne perd jamais l’esprit de retour.
Aimer la campagne, pour y transporter les conforts de Paris, ce n’est pas assurément avoir l’âme bucolique. Je sais pour ma part ce que j’apprécie aux champs : d’abord un dépaysement et le calme bien-sûr.
Gérard Bauer

Date, heure et lieu :

Le mardi 14 mai, 13h45,  salle 1 de l’Espace culturel