Dictée pour tous – Mardi 21 mars 2023 (compte rendu)

Par Jean-Michel NICOLAS

Les photos de la dictée du 31 janvier 2023

Le mardi 21 mars 2023 une dictée, ouverte à tous, a été organisée.

À 13h45, le mardi 21 mars 2023, une « Dictée pour tous » a été organisée.
Le principe de ce type de dictée est qu’il n’y a pas de notion de résultat/concours.
Chacun corrige son propre texte.
Ce n’est qu’un exercice pour se divertir et exercer sa mémoire.

Le personnes présentes se sont confrontées à une dictée préparée par Bernadette Marchadour, Jean-Claude Salaun et Marie Pierre Cloitre à la diction, aidés par Jacques Hennetier à la technique.

Après une auto-correction faite en commun, une série de questions portant sur de nombreux sujets divers (culturel, géographie, sport, etc) ainsi qu’une séance de calcul mental, sera proposée.

Le traditionnel goûter, servi sur place, a clôturé ce bel après-midi.

Remerciements aux intervenants qui, eux, ne participent pas et sont au service des participants.

Le texte, très difficile, de la dictée du 21 mars…

La randonnée inachevée

Par ce frais matin, il était bien tôt lorsqu’un inénarrable branle–bas secoua la maisonnée.
Dès que le réveil eut sonné, vingt et un randonneurs s’étaient levés d’un bond et sur-le champ s’étaient réchauffés avec des cafés à demi brûlants .
Il ne leur restait plus qu’à boucler les havresacs orange ou incarnats ; puis à emprunter la route zigzaguant sur les flancs érodés d’un puy auvergnat.

Bien qu’ayant différé le départ à cause d’un distrait en socquettes, ils furent bientôt prêts à s’élancer.
Huit heures : tous piaffent d’impatience, tels des reîtres combatifs ;
Dix heures : nette régression de l’entrain, due à un éboulis de massives roches schisteuses ;
Quinze heures : un échalas dégingandé se prend le pied dans un rets démaillé ;
Au crépuscule, une petiote pâlichonne, courbatue, suçote en râlant des pralines et ainsi vainc la faim qui l’étreignait.

Quelque temps plus tard, d’autres excursionnistes affamés vont jusqu’à mangeotter trois demi-quatre-quarts rancis oubliés dans un sac ou mordent sans foi aucune dans des bons-chrétiens blets. Les tout derniers s’exercent à pousser les si aigus d’une tyrolienne en relaçant sur le cou-de-pied un soulier envahi par des spores variées.

La nuit était tombée. Quoique ce quasi-pèlerinage fût loin d’être achevé, nos montagnards ne s’étaient pas laissé décourager, même lorsqu’ils eurent constaté que les chemins verglacés devenaient impraticables.

Quelque délavée que leur parût l’enseigne d’un relais, celui–ci les ayant attirés, ils s’y étaient goulûment sustentés. Enfin crânement, ils avaient remonté les réveille-matin, comptant bien, le lendemain, soulever des montagnes !

Date, heure et lieu :

Le mardi 31 janvier, 13h45, Espace culturel