Dictée pour tous – Mardi 12 novembre 2024
Les photos de la dictée du 30 janvier 2024
Le mardi 12 novembre 2024 une dictée, ouverte à tous, est organisée.
À 13h45 Il y aura beaucoup de présents dont, il faut le noter, des élèves de la maison familiale. Il y a aussi, parfois, des extérieurs à Loisirs Amitié qui sont cordialement invités.
C’est une très bonne chose !
Le principe de ce type de dictée est qu’il n’y a pas de notion de résultat/concours.
Chacun corrige son propre texte.
Ce n’est qu’un exercice pour se divertir et exercer sa mémoire.
Le personnes présentes s’exerceront sur une dictée, plus ou moins facile, préparée par Bernadette Marchadour et Marie Pierre Cloitre à la diction, aidés par Jacques Henetier à la technique.
Après une auto-correction faite en commun, une série de questions portant sur de nombreux sujets divers (culturel, géographie, sport, etc) ainsi qu’une séance de calcul mental, sera proposée par Jean-Claude Salaun.
Le traditionnel goûter, servi sur place, clôturera ce bel après-midi.
Remerciements aux intervenants qui, eux, ne participent pas et sont au service des participants.
Le texte de la dictée du 14 mai :
LA CAMPAGNE ET SES PLAISIRS
Les citadins que nous voyons fuir les villes les fins de semaine, sommes-nous sûrs qu’ils aiment tous la campagne, qu’ils n’y vont pas d’abord chercher les plaisirs qu’ils y apportent ou qu’on organise à leur intention ?
Je crois que les gens aimant la campagne y vivent, qu’ils n’ont pas cessé d’y vivre ou qu’étant partis, ils souhaitent y retourner. On voit ainsi chaque automne, durant la quinzaine du Salon de l’Automobile, des campagnards que Paris étourdit.
Ils viennent parce que ce déplacement fait partie de leur calendrier, qu’il est le signe d’une prospérité dégourdie, de leur aisance, mais après trois jours de Paris, de Grand Palais, de bonne table et de théâtre, leurs plaisirs vacillent et ils n’ont plus qu’un désir : rentrer chez eux, retrouver leurs habitudes, leurs soirs calfeutrés, les aurores saluées du chant du coq.
Qui aime vraiment la campagne y étant né, ne perd jamais l’esprit de retour.
Aimer la campagne, pour y transporter les conforts de Paris, ce n’est pas assurément avoir l’âme bucolique. Je sais pour ma part ce que j’apprécie aux champs : d’abord un dépaysement et le calme bien-sûr.
Gérard Bauer
Date, heure et lieu :
Le mardi 12 novembre, 13h45, salle 1 de l’Espace culturel