Dictée pour tous – Mardi 29 avril 2025 – Compte rendu

Par Jean-Michel NICOLAS

Photographies de la dictée du 14 janvier 2025

Le mardi 29 avril 2025 une dictée, ouverte à tous, a été organisée.

À 13h45 Il y avait de nombreuses personnes présentes à la dictée pour tous organisée par Loisirs Amitié.
C’est une très bonne nouvelle !

Le principe de ce type de dictée est qu’il n’y a pas de notion de résultat/concours.
Chacun corrige son propre texte.
Ce n’est qu’un exercice pour se divertir et exercer sa mémoire.

Le personnes présentes se sont excercées sur une dictée, parfois facile parfois un peu difficile, préparée par Bernadette Marchadour, Jean-Claude Salaun et Marie Pierre Cloitre à la diction, aidés par Jacques Hennetier à la technique.

Après une auto-correction faite en commun, une série de questions portant sur de nombreux sujets divers (culturel, géographie, sport, etc) a été proposée.

Le traditionnel goûter, servi sur place, clôturra ce bel après-midi.

Remerciements aux intervenants qui, eux, ne participent pas et sont au service des participants.

Le texte de la dictée. Difficile… :

Balade sur les sentiers de Portsall

Vous est-il déjà venu à l’idée de baguenauder sur le sentier côtier qui vous mène à Portsall ? Vous avez bien sûr choisi un jour ensoleillé et vous voilà, sac au dos, face à l’océan. Les géraniums fuchsia ont tapissé la dune alentour.
Au-dessus de l’immensité marine, dans l’éther encore vaporeux, sternes et mouettes décrivent inlassablement leurs aériennes arabesques et, plus au large, deux puffins cendrés frôlent en rase motte (s) la surface tranquille des flots d’où émergent, çà et là, quelques brisants redoutables.

Sur la dune, corrodée par les coups de boutoir colériques de Neptune et transformée en un vaste paddock, les juments baies laissent aller le randonneur, indifférent au ballet incessant des vacanciers.
À l’horizon, à peine distinguable, un porte-conteneur(s) glisse sur son erre. Contournant l’amer rouge, un plaisancier rentre au port. Au pied de la falaise accore, seule sur son rocher une nymphe se laisse hâler complètement !
Le vénérable château fort de Trémazan, bien décrépit, menace ruine. Mais, mémoire vivante des lieux, il se souvient de la pathétique histoire d’Haude, et les giroflées rouge sang de ses murailles évoquent, chaque printemps, au dire du conteur, le martyre de la sainte femme.
Nous voici sur ce promontoire, entouré(s) d’ammis en fleur ; d’ici la vue sur le port, imprenable, est grandiose. Sur ce coin de terre se sont succédé plusieurs civilisations.
Au milieu des ajoncs, témoins d’une époque où l’homme du néolithique avait déjà occupé ce sommet rocheux, les restes d’un dolmen et un modeste menhir nous enseignent que, de tout temps l’être humain fut en quête d’élévation, voire de sacré.
En contrebas, au cœur de l’anse paisible et de ses eaux turquoise les derniers fileyeurs et ligneurs ramènent au port, quotidiennement lieus et bars. Puis dans les rades retrouvés, on refait le monde qui, indiscutablement a perdu le nord.
Une dernière halte près de l’ancre, vestige de l’Amoco qui, de ses flancs éventrés, dégorgea deux cent mille tonnes d’hydrocarbures, de quoi souiller notre beau littoral, de la pointe Saint Mathieu aux côtes d’Armor. Et nous concluons notre randonnée par un coup d’ale fraiche à l’estaminet du port.

Henri Le Guen

Date, heure et lieu :

Le mardi 29 avril 2025, 13h45,  salle 1 de l’Espace culturel